Après l’apogée, le déclin irréversiblement !
Le bloggeur Keita Mamady a beau vouloir se persuader, mais l’histoire n’est qu’une répétition. A l’image des bulles financières, des royaumes ou des empires, toute réalisation humaine naît se développe, atteint son apogée et comme le suggère le sage, se fraie un chemin vers le déclin. Le FC Barcelone et ses supporters ont cru longtemps au modèle parfait, immuable et sans limites, un peu comme un système de jeu inventé par DIEU lui-même. Pourtant les signes d’insuffisances n’ont pas manqué.
Vous vous en souvenez sans doute. Le 06/05/2009 à Stamford bridge, demi-finale retour de la ligue des champions ; Chelsea emmené par un Didier Drogba au sommet de sa forme rencontre le Fc Barcelone de Messi et d’Eto’o. Les blues maîtrisent de bout en bout une partie au cours de laquelle l’arbitre Tom Henning Ovrebo s’illustre par des erreurs grossières au détriment des hôtes. On se souvient encore du terrible « it’s a fucking disgrace » de Drogba. Score final 1-1 et Barcelone se qualifie.
Deux ans plus tard, toujours au même stade de la compétition, mais cette fois-ci au Camp-Nou à Barcelone ; L’inter de Milan de Mourhino emmené par un Samuel Eto’o revanchard assure, à 10 contre 11 ,un match nul héroïque, montrant bien les failles du système Guardiola.
2012, les protagonistes de 2009 se retrouvent, à part bien sûr Ovrebo. L’homme est rentré au couvent en Norvège et se fait appeler désormais père Knut, sans doute, pour se libérer de ses remords. La copie de Chelsea, à 10 contre 11,(comme par hasard) est une fois de plus d’une maîtrise tactique rarement vue. Le ballon est laissé au catalans qui ne savent quoi en faire devant une le triple rideau défensif des blues. Et point d’Andrès Iniesta pour sauver le Barça, c’est plutôt Didier Drogba qui les portent à la croix. Score final 2-2 et qualification de Chelsea.
On le voit donc la défaite de ce soir contre le réal de Madrid après celle concédée à Milan n’est que la suite logique des prémisses d’un déclin qui remontent à quelques années. Et que Keita Mamady ne vienne accuser le pauvre Roura, actuel coach du Barça, de n’avoir pu perpétuer le système Guardiola. Il s’agit ni plus ni moins d’une fin de cycle tout comme l’éclatement d’une bulle financière, du déclin d’une génération de joueurs, exceptionnels, je le concède.
Commentaires